C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

mercoledì 30 novembre 2011

[Le Journal de Valérie Debieux] Les deux rêves...i due sogni

« Ami de ses rêves, l’on se sent vivre sur un registre plus large : tous ces miroirs de nous-mêmes nous enrichissent d’un dialogue intérieur. On ne peut qu’apprécier ces hublots sur notre inconscient, on ne peut que goûter ce compagnonnage d’images fortes, poétiques, génératrices de sens et d’élan. » Paul Fuks
                                          (la traduzione è in fondo)
Le protagoniste du livre de Gianfranco fait deux rêves. L’un est un cauchemar et l’autre, une vision de nuit sur le golfe de Pouzzoles. « Dans le rêve, je me rappelle clairement, que j’étais dans cette même zone où j’avais vécu ma petite enfance […] J’étais né, sur cette colline surplombant la mer, que je ne réussissais pas à localiser la nuit. […] Je n’étais pas plus sûr de ce que je faisais au Cap Miseno, qui était en fait dans l’obscurité, et de l’autre côté, en perspective, on apercevait, dans l’obscurité du golfe, le Mont Époméo. Et le lac d’Averne ? Il était derrière moi ou alors je le confondais avec celui de Lucrin. […] Au réveil, […] j’énumérais, cette fois sans avoir des  compétences réelles, et à la perfection, les noms des substances polluantes laissées en héritage par une industrialisation imprudente et en faillite. »
L’écrivain s’interroge longuement sur ce que vient lui signifier ce rêve. De quelle urgence vient-il l’avertir ? Ces derniers jours, à quoi n’a-t-il pas porté toute l’attention nécessaire ? Il pense qu’il ne faut dédaigner aucun détail : même les plus futiles, sans parler des plus gênants, qui sont souvent les plus importants. Finalement ne devrait-on pas avoir à portée de soi, sur sa table de chevet, un calepin et un crayon afin de pouvoir prendre des notes tôt le matin et y inscrire ses rêves ?
Existe-t-il un lien entre Pouzzoles et la ville où il se trouve ? Je ne peux vous le révéler, pour ça, il faut que vous lisiez « Opus reticulatum »…

Valérie Debieux

traduzione

“Se si amano i sogni si vive su di un registro più largo: questi specchi di noi stessi ci arricchiscono di un dialogo interiore. Non si possono non apprezzare questi oblò che danno sul nostro inconscio, non si può non gustare  questo accompagnarsi  d’immagini forti, poetiche, generatrici di senso e di impeto” Paul Fuks
Il protagonista del libro di Gianfranco fa due sogni. Il primo è un incubo, l’altro una visone notturna nello scenario del golfo di Pozzuoli. “ Nel sogno, lo ricordavo chiaramente, avevo presente che in quella stessa zona avevo vissuto la mia prima infanzia […] ero nato su qualche collina prospiciente il mare che di notte non riuscivo a localizzare. […] Non ero più sicuro che quello che indicavo nel buio fosse realmente Capo Miseno, e che l’altro monte, quello più in là in prospettiva che s’intravedeva appena nell’oscurità del golfo, fosse proprio il monte Epomeo. E il lago di Averno? Era quello alle mie spalle o mi confondevo con quello di Lucrino? […] Al risveglio […] elencavo, questa volta con una competenza fuori delle mie reali capacità, alla perfezione i nomi delle sostanze inquinanti lasciate in eredità da un’incauta e fallimentare industrializzazione”.
Lo scrittore s’interroga a lungo su cosa voglia significare questo sogno. Di cosa è premonitore? Negli ultimi tempi cosa ha trascurato? Non occorre disdegnare alcun dettaglio: anche i più futili, per non parlare dei più fastidiosi, che spesso sono anche i più importanti. Infine non è forse il caso di tenere a portata di mano sul comodino , un  quadernetto ed una matita per annotarci i sogni? Esiste un legame tra Pozzuoli e la città dove si trova ora? Non posso rivelarlo, per saperlo dovete leggere “Opus Reticulatum”…

Valérie Debieux (trad. G.B.)

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