C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

domenica 4 dicembre 2011

[Les mots croisées] Valérie Debieux, La Toile Du Destin

                                       (traduzione in basso)
Je n’aurai de cesse de remercier Valérie Debieux d’avoir accepté cet échange de lecture ainsi que la traduction. Cette opération, à distance, à la fois complexe et exigeante, a été traitée avec beaucoup d'enthousiasme. Un enthousiasme qui a grandi en moi, au fil du temps, et j'ai été récompensée par la lecture de "La Toile du Destin", écrit par Valérie en 2008. Quand j'ai eu devant moi, pour la première fois, une page écrite de cet écrivain, je suis resté collé. Le rythme et les segments des éléments linguistiques me conduisent à continuer la lecture. C'était comme si Valérie avait enclenché un métronome intérieur dans ma lecture et ce, dès les premiers mots du livre :


 “Le soleil est caressant. Les arbustes sont en fleurs. J’arrive sur le boulevard Saint-Germain à
bicyclette. Puis. Je m’installe sur la terrasse de mon café de plaisance. Je commande un « expresso». Et je médite. Je suis plutôt heureux.[...]"


 Dans la traduction (ci-dessous) j'ai essayé de conserver l’empreinte de Valérie autant que possible. Le style est composé de phrases courtes, voire même de « mot-phrase ». En peu de temps, elle réussit à enfermer tous les termes nécessaires dans son scénario. Soudainement. Deux phrases plus tard, la perspective est inversée:


 “[...].Pourtant. Il me manque l’essentiel “.


 Alors, il ne reste plus qu’à lire et à commencer ce voyage ensemble.



Gianfranco Brevetto (traduzione Valérie Debieux)




traduzione
Non finirò mai di ringraziare Valérie Debieux per aver accettato questo scambio di lettura e traduzione. Si è trattato, a distanza, di un’operazione complessa e che ha richiesto molto entusiasmo da entrambe. Un entusiasmo che è cresciuto in me nel tempo e che mi è stato ripagato dalla lettura di “La Toile du Destin” scritto da Valérie nel 2008. Quando ho avuto davanti per la prima volta una pagina scritta da questa scrittrice  ci sono rimasto incollato. Il ritmo , la scansione degli elementi linguistici m’induceva ad andare avanti nella lettura. Era come se Valérie avesse attivato, in me lettore, un metronomo interiore. Iniziando dall’incipit:


 “Il sole è accarezzante. Gli arbusti fioriti. Arrivo in bicicletta sul Boulevard Saint-Germain. Poi. Mi siedo sulla terrazza del mio caffè preferito . Ordino un espresso. Medito. Sono piuttosto felice.”[…]


 Ho cercato di conservare , nella traduzione e per quanto possibile, l’impronta di Valérie. Gli elementi appaiono per frasi minime, parole-frasi. Si compone, in pochi tratti, uno scenario che racchiude in se tutti i termini necessari. Improvvisamente. Nelle due frasi successive la prospettiva si ribalta:


 […]“Tuttavia. Manca l’essenziale.”


 Allora non resta che leggere e cominciare insieme questo viaggio.


 Gianfranco Brevetto





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