C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

venerdì 25 novembre 2011

[Le Journal de Valérie Debieux] La scrittura delle radici






« Nuova sosta al caffè arabo ».





         (la traduzione è in basso)
Le choix de ce café n’est certes pas un hasard de la part du protagoniste. Dans quelle ville se trouve-t-il exactement ? Personne ne le sait. Le mystère reste entier et peu importe. On se laisse guider par la magie des mots. Assis sur une chaise, au milieu des touristes et des autochtones, le protagoniste de Gianfranco ressent un profond bien-être en ce lieu et quelque chose fait qu’il reste même collé à sa chaise pour y écrire. Il se hâte de rédiger un maximum de pages dans son cahier, sur place, pour conserver toute la saveur et les arômes des lieux, comme si son livre n’aurait plus la même essence s’il devait en poursuivre l’écriture chez lui. Même si ce n’est pas vrai. Quand bien même. Il se dépêche, se motive. Même si la chaleur bat son plein. Il n’en bouge pas. Boire le thé. C’est important. Cela lui donne le souffle de l’inspiration qui lui est nécessaire. Chacun de nous est attaché à sa terre, à ses racines et à sa langue et ce, même si pour une raison ou une autre, nous sommes parfois amener à quitter notre pays. Toujours. Nous éprouvons le besoin de revenir sur nos terres. Dans le café, il se passe quelque chose que l’on pourrait qualifier d’irrationnel. Quand l’écrivain observe la valse des « va-et-vient » du garçon de café, il se met à la comparer à une chorégraphie derviche. Un moment de pure poésie et de voyage.

Valérie Debieux

traduzione
« Nuova sosta al caffè arabo ». La scelta di questo caffè, da parte del protagonista, non è certemente dovuta al caso. Precisamente in quale città si trova ? Non è dato saperlo. Il mistero resta , ma poco importa. Ci si lascia guidare dalla magia delle parole. Seduto lì, contornato da gente del luogo e da turisti, il protagonista del libro di Gianfranco prova un profondo senso di benessere, qualcosa fa che resti incollato a quella sedia, per scrivere. E lì, si affretta a scrivere, sul suo piccolo quaderno, quante più pagine può nel tentativo di racchiudere in esse i sapori e gli aromi del luogo. Come se, una volta tornato a casa, il suo libro non avrebbe conservato la stessa essenza. Anche se non è vero. Fa lo stesso. Si affretta, si giustifica. Anche se il caldo è insopportabile. Non si muove. Bere il Té. E’ importante. Gli dà la necessaria ispirazione. Ognuno di noi è attaccato alla sua terra, alle sue radici e alla sua lingua e, per una ragione o per l’altra, a volte siamo costretti a lasciare il nostro paese. Sempre. Proviamo il bisogno di ritornare nella nostra terra. In quel caffé accade qualcosa che si potrebbe definire irrazionale. Lo scrittore osserva l’andamento del va e vieni  del cameriere e lo compara ad una coreografia di una danza derviscia. Un momento di pura poesia e di viaggio.


Valérie Debieux (trad. G.B.)

Nessun commento:

Posta un commento