C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

venerdì 9 dicembre 2011

[Les mots croisées] Riconoscersi nel proprio destino - Se reconnaître dans son destin

L’horloge avance. J’éprouve un sentiment de plénitude. Je lui raconte mon enfance. Je courais dans le prairies.

La nuit tombe. le souffle hivernal caresse les toits de la capitale.
Sofia me parle des étés de son enfance.


(l'originale è sotto)
Le mode narratif faisant usage du «je», des histoires de couples dont le destin se croise, telle est la clé qui sous-tend tout le récit du beau livre de Valérie. Le voile des protagonistes tombe dès l’instant où, se reconnaissant dans la trame, ils perçoivent la destinée qui leur avait été réservée. Valérie laisse suggérer que la destinée suit son cours. Cependant, la prise de conscience de cette destinée implique sa reconnaissance en tant que telle, de sorte que le protagoniste participe de façon consciente à sa destinée, quelle que ce soit la situation.
Pour cela, il s’avère nécessaire de se reconnaître en son destin. En outre, à un instant déterminé, il faut comprendre le sens global donné à celui-ci. Valérie parle de destinée singulière, aussi, il ne peut pas exister ou cohabiter plusieurs destinées dans une même narration.
Si la vérité est au rendez-vous, alors il est nécessaire d'apprendre à raconter sa propre histoire. Le récit de sa propre existence pourra seulement ainsi correspondre à l'histoire collective à laquelle on se sent enfin appartenir.
Gianfranco Brevetto (trad. Valérie Debieux)

originale
La narrazione del sé, delle storie delle coppie che il destino fa incrociare nel bel libro di Valérie, è la chiave di lettura di tutto il racconto. Il disvelarsi dei  protagonisti è il momento in cui questi si riconoscono nella trama che apparentemente e precedentemente il destino aveva preparato per loro.  Lasciamo dunque che il destino faccia il suo corso, sembra suggerire Valérie.  Vi è, però, un certo punto in cui questo destino deve essere riconosciuto come tale, altrimenti si parlerebbe di caso, di combinazione.
Per farlo occorre riconoscerci in lui. Bisogna, in un determinato istante, capire che è quello, e non altro, il senso complessivo che viene dato alla propria esistenza. Si parla infatti di destino al singolare. Non possono esistere o coabitare più destini in una stessa narrazione.
Se questo è vero, allora è necessario apprendere a raccontarsi, raccontare la propria storia. Solo così la narrazione della propria esistenza potrà corrispondere alla storia collettiva alla quale finalmente si sente di appartenere.
Gianfranco Brevetto




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