C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

lunedì 5 dicembre 2011

[ Les mots croisées] La vie: le théâtre du destin - La vita: il teatro del destino

(il testo originale è sotto)
« La Toile du Destin » nous parle de destinées quotidiennes. Deux histoires, apparemment étrangères, pour nous décrire des existences qui pourraient se croiser. Valérie, dans son livre, ne cherche pas à définir ou à brider le destin qui prend place lentement à travers les histoires qu’elle raconte. Le destin est en fait un élément naturel dans l'histoire de Valérie, il fait partie du récit, et non imposé ; enfin, celui-ci finit par se révéler en nous permettant de comprendre que les histoires et les destinées sont la même chose. Nous vivons dans son ombre.

Dans le déroulement de la narration des personnages, qui semblent être dans le même temps, les protagonistes et interprètes, laissent les choses se dérouler et en quelque sorte, que la toile se tisse. Valérie mène habilement à s'interroger sur les histoires individuelles, les imbrique avec celles des autres individus. Elle raconte l’émergence du sens sur la toile dans laquelle nous nous enveloppons inconsciemment dans la vie quotidienne.

 J'ai mentionné une des caractéristiques du récit de Valérie: le destin est dans l'ordre naturel des choses. Et, naturellement, le sens de l’existence est dû à l’accomplissement du destin. Mais quand on se met à cohabiter avec le destin, il est possible d’en venir à s’interroger sur le sens de sa propre vie. Et du moment que l’on s’aperçoit du sens complexe de la vie, on peut également s’analyser.

 Quoi qu'il arrive, qu’il est arrivé ou qu’il va arriver, il faut savoir que tout est lié étroitement et que ces liens tissés nous réconfortent, nous permettent d’avancer et de regarder vers le futur, en dépit de tout. « La toile » de Valérie est, dans le même temps, le rideau et la toile de fond d’un théâtre bien réel.

Gianfranco Brevetto (trad. : Valérie Debieux)



testo originale
La Toile du Destin, ci parla di destini quotidiani. Due racconti per descrivere l’incrociarsi di esistenze apparentemente estranee. Valérie, nel suo libro, non cerca di definite o imbrigliare il destino, lascia che questo appaia lentamente attraverso le storie che ci racconta. Il destino è infatti, nel racconto di Valérie, un elemento naturale, fa parte della narrazione, non s’impone ma si rivela fino a farci capire che le storie e i destini sono la stessa cosa. Che viviamo nella sua ombra.
Nello svolgersi della narrazione i personaggi sembrano essere, allo stesso momento, protagonisti e spettatori, lasciano che le cose accadano, che la tela si tessa. Valérie ci conduce sapientemente ad interrogarci sulle storie individuali, sul loro intrecciarsi con quelle di altri individui. Sull’emergere del senso di quelle tela nella quale inconsapevolmente ci avvolgiamo nella quotidianità.
Ho accennato ad una delle caratteristiche del racconto di Valérie: il destino è nell’ordine naturale delle cose. Nel suo compiersi vi è il senso dell’esistenza. Solo quando si riesce a convivere con la sua presenza è possibile chiedersi chi siamo. Solo quando s’intravede il senso complesso della vita è possibile interrogarsi intorno a noi stessi.
Qualunque cosa accada, sia accaduta o accadrà, sapere che il tutto è legato e saldamente tessuto ci conforta, ci permette di procedere, di guardare avanti, nonostante tutto. La tela di Valérie è, allo stesso tempo, sipario e fondale di un teatro reale.
Gianfranco Brevetto

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