C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)

C'est en écrivant qu'on devient écriveron (Raymond Queneau)
"C'est en écrivant qu'on devient écriveron" (Raymond Queneau)

martedì 13 dicembre 2011

[Les mots croisées] Créer le Mythos - Creare il Mythos

 
« Le hasard est le plus grand romancier du monde ; pour être fécond, il n’y a qu’à l’étudier»
                             
               Honoré de Balzac.









(originale in basso)
C’est avec cette citation que s’ouvre l’histoire de Valérie. Elle semble la commencer mais également la terminer. Pour écrire, bien écrire comme le fait Valérie, vous devez étudier le hasard, décrire, rendre compte comme si vous étiez le vrai maître des histoires vécues et racontées.

 J’insiste dans mes brèves commentaires, sur le hasard, la fatuité, le destin. Ils correspondent à des aspects différents, non seulement à la trame de celui-ci, mais aussi à d’autres récits, qui nous permettent d’interpréter notre vie quotidienne. Quand il nous arrive des choses imprévisibles auxquelles nous n’avions pas pensé, nous attribuons ces événements au hasard, au destin, à la fatuité. Cette réflexion nous amène vers une autre question. Quelle est la part de « non-rationnel » dans notre existence ?

À cette question, comme vous pouvez l’imaginer, il est très difficile d’y répondre. Elle dépend très probablement de nos outils d’interprétation.

 Dans la Grèce classique, les termes « Logos » et « Mythos » signifient la « parole » mais avec des sens différents. « Logos » était utilisé pour le mot « science », « Mythos » pour le mot «fable ». Quand nous racontons notre vie, diraient nos ancêtres helléniques, nous créons du « Mythos ». Valérie, dans son récit, interprète son actualité, sa modernité, sa magie.

La Toile du Destin est un livre à lire et à méditer.

Gianfranco Brevetto (trad. Valérie Debieux)

originale

“ Il caso è il più grande romanziere che ci sia; per scrivere non resta che studiarlo”

Honoré de Balzac



Questa è la citazione che apre il racconto di Valérie. Lo apre ma sembra anche chiuderlo. Per scrivere, scrivere bene come fa Valérie,  occorre studiare il caso, descrivere, rendersi conto come sia lui il vero padrone delle storie vissute o narrate.

Ho insistito in questi miei brevi commenti, sul caso, il fato, il destino. Essi con aspetti diversi corrispondono, non solo alla trama di questo, come di altri racconti, ma  ci permettono d’interpretare la nostra quotidianità. Quando ci accadono l’imprevedibile o cose alle quali non avevamo pensato, addebitiamo questi eventi al caso, al destino, al fato. Questa riflessione ci porta a farne un’altra, consecutiva. Quanto vi è di “non razionale” nella nostra esistenza?

A questa domanda, come si può immaginare, è molto difficile dare una risposta. Molto probabilmente dipende da quali strumenti noi impieghiamo per interpretare le cose che ci accadono.

Nella Grecia classica  i termini Logos e Mythos indicavano entrambe la “parola”, ma con significati diversi. Logos veniva usato per la parola della scienza, Mythos lo era  per la parola della favola. Quando raccontiamo la nostra vita, ci direbbero in nostri antenati ellenici, raccontiamo utilizzando il Mythos.

Valérie, nel suo racconto, ne interpreta la sua attualità, la sua modernità, la sua magia.

La Toile du Destin è un libro da leggere e da meditare.

Gianfranco Brevetto

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